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La CITROËN SM CRASH-TEST par l'EURO SM CLUB
Texte et photos Pierre PHILIPPS (EURO SM CLUB)
Choc au mur et pompe à vélo. L’un des tous premiers essais était surnommé le test de la pompe à vélo. Iul s’agissait de déterminer le plus précisément possible le déplaceme,nt du volant de la SM. Un tube creux fixé au bas du volant était maintenu sur le profil de la lunette arrière ( ce profil étant censé ne pas bouger lors du choc frontal). Ce tube était équipé en son intérieur d’une barre cylindrique en acier coulissant dans celui-ci à la manière d’un mécanisme de pompe à vélo. Photo Pierre PHILIPPS (EURO SM CLUB)
Photo Pierre PHILIPPS (EURO SM CLUB) . Le profil de la lunette arrière non affecté par le choc servant uniquement d’appui et de maintien . l’on pouvait déterminer le déplacement du volant lors du choc subi par le véhicule ; la pige fixée guidait des picots référencés, elle nous donnait d’une manière précise et mesurable le déplacement d’un volant d’un véhicule rférence à un autre.
Capteurs de décélération et absorbeurs d’énergie

Ces capteurs nous permettaient de déduire des efforts considérant la masse concernée ( mannequins hommes, femmes ou enfants ). Ceux-ci n’étant pas des capteurs de déplacementmais d’inertie. Ils enregistraient donc des décélérations et transmettaient par les fils ( que l’on aperçoit sur les photographies) les informations à une centrale posée sur la lunette arrière du véhicule .

Photo Pierre PHILIPPS (EURO SM CLUB)
Photo Pierre PHILIPPS (EURO SM CLUB) . Le mannequin fixé par sa ceinture de sécurité venant « taquer » un mur ( tôle ou béton) assis sur son siège, lui même fixé sur un chariot. L’on pouvait tout à loisir tester les déformations de structure de la caisse grâce à des absorbeurs d’énergie et de décélération sur le mannequin. L’essai fondamental ou « global » étant l’essai frontal , contre un mur à une vitesse de 48,3 km/h.
Les normes imposées devenaient de plus en plus précises, notamment sur les résultats des reculs du volant. Une voiture complète à projeter contre un mur était le meilleur moyen d’obtenir toute une somme de ésultats. Bien évidemment, le budget alloué aux essais ne nous permettait pas d’en réaliser suffisement. Ainsi, nous avons développé les essais dit « à la verticale » surtout pour les essais d’absorbeurs d’énergie. Photo Pierre PHILIPPS (EURO SM CLUB)
Photo Pierre PHILIPPS (EURO SM CLUB) ESSAIS A LA VERTICALE
Des ensembles de sructure avant arrière pouvaient être utilisés avec ce type d’ essais perpendiculaire. L’on calculait un "cumul de hauteur" afin de provoquer un "cumul d’ énergie"par anologie des méthodes mises en œuvre afin de déterminer la fiabilité des matériaux. Aditionnant ces énergies, l’ on pouvait après ecrasement des chariots verticalement, compenser par des déductions les zones et renforts qui était nécessaires.
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