Choc au mur et pompe à vélo. L’un
des tous premiers essais était surnommé le test de la
pompe à vélo. Iul s’agissait de déterminer
le plus précisément possible le déplaceme,nt
du volant de la SM. Un tube creux fixé au bas du volant était
maintenu sur le profil de la lunette arrière ( ce profil étant
censé ne pas bouger lors du choc frontal). Ce tube était
équipé en son intérieur d’une barre cylindrique
en acier coulissant dans celui-ci à la manière d’un
mécanisme de pompe à vélo.
. Le profil de la lunette arrière non affecté
par le choc servant uniquement d’appui et de maintien . l’on
pouvait déterminer le déplacement du volant lors du
choc subi par le véhicule ; la pige fixée guidait des
picots référencés, elle nous donnait d’une
manière précise et mesurable le déplacement d’un
volant d’un véhicule rférence à un autre.
Capteurs de décélération
et absorbeurs d’énergie
Ces capteurs nous permettaient de déduire des efforts considérant
la masse concernée ( mannequins hommes, femmes ou enfants
). Ceux-ci n’étant pas des capteurs de déplacementmais
d’inertie. Ils enregistraient donc des décélérations
et transmettaient par les fils ( que l’on aperçoit
sur les photographies) les informations à une centrale posée
sur la lunette arrière du véhicule .
. Le mannequin fixé par sa ceinture de sécurité
venant « taquer » un mur ( tôle ou béton)
assis sur son siège, lui même fixé sur un chariot.
L’on pouvait tout à loisir tester les déformations
de structure de la caisse grâce à des absorbeurs d’énergie
et de décélération sur le mannequin. L’essai
fondamental ou « global » étant l’essai frontal
, contre un mur à une vitesse de 48,3 km/h.
Les normes imposées devenaient de plus en plus
précises, notamment sur les résultats des reculs du
volant. Une voiture complète à projeter contre un mur
était le meilleur moyen d’obtenir toute une somme de
ésultats. Bien évidemment, le budget alloué aux
essais ne nous permettait pas d’en réaliser suffisement.
Ainsi, nous avons développé les essais dit « à
la verticale » surtout pour les essais d’absorbeurs d’énergie.
ESSAIS A LA VERTICALE
Des ensembles de sructure avant arrière pouvaient être
utilisés avec ce type d’ essais perpendiculaire. L’on
calculait un "cumul de hauteur" afin de provoquer un "cumul
d’ énergie"par anologie des méthodes mises
en œuvre afin de déterminer la fiabilité des matériaux.
Aditionnant ces énergies, l’ on pouvait après
ecrasement des chariots verticalement, compenser par des déductions
les zones et renforts qui était nécessaires.