Dans le cadre de ce Rétromobile
et du sujet retenu, l’EURO SM CLUB présente une SM crash-test
étudiée dans les années 70 pour la commercialisation
du véhicule vers le marché américain. Les particularités
de cette SM résident en plusieurs points ; Le véhicule
n’avait pas encore subit la modification ( et suppression) des
vitrines protège-phares. Elle était donc strictement
de série et motorisée en première version du
moteur Maserati injection ( début 72 pour ces essais).
Autre particularité, la mise en place sur les
véhicules américains d’équipements de «
sécurité passive », comme les airbags, qui obligea
CITROËN à lancer les premières études de
montage de ceux-ci.Les essais se sont effectués dans ces premiers
crash-tests à l’aide de mannequins et de caméras
statiques disposées le long d’une trajectoire de déplacement
d’un véhicule. Les premiers véhicules testés
furent la Dyane, la DS, la GS et surtout la SM ( ceci en prévision
du marché américain). Nous n’avions pas en ce
début des années 70 beaucoup d’expériences
dans ces différents types d’essais, l’avenir de
ce genre d’opérations semblait illusoire.
Cela devait avoir peut d’incidence en amont sur
la conception des structures, carrosseries ou chassis de nos futurs
véhicules. L’avenir nous prouvera le contraire. Dans
un deuxième temps, nous nous sommes régulièrement
servi de jauge strange-cage, l’idée premère fut
l’utilisation de caméras, avec positionnement de mires.
Ces mires étaient disposées à la fois sur le
véhicule ainsi que sur les mannequins. Cela nous permetait
de voir les mouvements des membres de la tête et de l’ensemble
du mannequin.
Lors des essais, des chariots étaient utilisés
dans des épreuves de chocs latéraux, enfoncement de
portes, ou écrasement partiel d’un élément
de la structure. Des resorts tendus étaient « lâchés
» à une pression donnée, ce catapultage d’un
« bélier » ou de la caisse elle même de la
SM nous donnait des déformations et des relevés fort
intéressants. Des capteurs d’accélérations
étaient branchés à l’intérieur des
mannequins.
Ces mannequins assis sur des sièges DS ou SM
étaient projetés vers des butoirs ou parois rigides
à vitesse constante. . Cela nous permettait de relever les
points de contrainte sur le corps du mannequin grâce à
ces capteurs d’accélérations. Ces essais commençaient
à peine dans les années 70 et diverses orientations
et choix de ces crasch-tests nous étaient demandés par
des cahiers des charges.
Monsieur BOHERS eu la charge notamment d’appliquer
bon nombre de ces directives dans l’étude et la réalisation
d’un dossier devant être soumis aux services de la N.H.T.S.A
pour obtenir l’accord de la distribution de la SM sur le marché
américain. Des tests d’aborbeurs d’énergie
faisaient leur apparition dans les nouvelles évolutions des
structures carrosserie.