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La CITROËN SM CRASH-TEST par l'EURO SM CLUB
Texte et photos Pierre PHILIPPS (EURO SM CLUB)
Dans le cadre de ce Rétromobile et du sujet retenu, l’EURO SM CLUB présente une SM crash-test étudiée dans les années 70 pour la commercialisation du véhicule vers le marché américain. Les particularités de cette SM résident en plusieurs points ; Le véhicule n’avait pas encore subit la modification ( et suppression) des vitrines protège-phares. Elle était donc strictement de série et motorisée en première version du moteur Maserati injection ( début 72 pour ces essais). Photo Pierre PHILIPPS (EURO SM CLUB)
Photo Pierre PHILIPPS (EURO SM CLUB) Autre particularité, la mise en place sur les véhicules américains d’équipements de « sécurité passive », comme les airbags, qui obligea CITROËN à lancer les premières études de montage de ceux-ci.Les essais se sont effectués dans ces premiers crash-tests à l’aide de mannequins et de caméras statiques disposées le long d’une trajectoire de déplacement d’un véhicule. Les premiers véhicules testés furent la Dyane, la DS, la GS et surtout la SM ( ceci en prévision du marché américain). Nous n’avions pas en ce début des années 70 beaucoup d’expériences dans ces différents types d’essais, l’avenir de ce genre d’opérations semblait illusoire.
Cela devait avoir peut d’incidence en amont sur la conception des structures, carrosseries ou chassis de nos futurs véhicules. L’avenir nous prouvera le contraire. Dans un deuxième temps, nous nous sommes régulièrement servi de jauge strange-cage, l’idée premère fut l’utilisation de caméras, avec positionnement de mires. Ces mires étaient disposées à la fois sur le véhicule ainsi que sur les mannequins. Cela nous permetait de voir les mouvements des membres de la tête et de l’ensemble du mannequin. Photo Pierre PHILIPPS (EURO SM CLUB)
Photo Pierre PHILIPPS (EURO SM CLUB) Lors des essais, des chariots étaient utilisés dans des épreuves de chocs latéraux, enfoncement de portes, ou écrasement partiel d’un élément de la structure. Des resorts tendus étaient « lâchés » à une pression donnée, ce catapultage d’un « bélier » ou de la caisse elle même de la SM nous donnait des déformations et des relevés fort intéressants. Des capteurs d’accélérations étaient branchés à l’intérieur des mannequins.
Ces mannequins assis sur des sièges DS ou SM étaient projetés vers des butoirs ou parois rigides à vitesse constante. . Cela nous permettait de relever les points de contrainte sur le corps du mannequin grâce à ces capteurs d’accélérations. Ces essais commençaient à peine dans les années 70 et diverses orientations et choix de ces crasch-tests nous étaient demandés par des cahiers des charges. Photo Pierre PHILIPPS (EURO SM CLUB)
Photo Pierre PHILIPPS (EURO SM CLUB) Monsieur BOHERS eu la charge notamment d’appliquer bon nombre de ces directives dans l’étude et la réalisation d’un dossier devant être soumis aux services de la N.H.T.S.A pour obtenir l’accord de la distribution de la SM sur le marché américain. Des tests d’aborbeurs d’énergie faisaient leur apparition dans les nouvelles évolutions des structures carrosserie.
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