BAUDRIERS GONFLABLES SUR SM
En accord avec la firme aux chevrons, la société EATON
réalisera des essais de catapulte avec mannequins spécifiques
afin d’étudier la mise en place d’Air-bags dans
la CITROËN SM.Ces essais eurent lieu en Italie à Castellamonté,
sous le contrôle de représentants de la marque, tel que
M Chatelin, Larousse et Bohers. Ces différents techniciens,
responsables des services essais, et ingénieurs ont, par leurs
aides auprès de l’EURO SM CLUB, permis de réaliser
au plus précis ce qu’était la première
CITROËN SM CRASH-TEST équipée d’air-bags.
L’histoire prouva par la suite que le marché
américain et ses normes de sécurité dirigées
par la puissante NHTSA n’imposèrent pas d’air-bags
à la SM, se focalisant sur ses vitrines protège-phares
si particulières qu’ils firent interdire.Afin de réaliser
le dossier SM, un des premiers problèmes rencontrés
sur ce véhicule était le manque de prise de vues des
déplacements des mannequins à l’intérieur
de l’habitcle.
Les portes furent donc enlevées et pour palier au manque de
rigidité de la caisse, des « renforts » furent
posés en lieu et place des portières.
Cela permetait de filmer et d’apprécier
le déplacement des manequins lors des différents essais.Des
points de relevés étaient nécessaires et il était
indispensables d’en installer à l’extérieur
de la voiture.Des porte-mires étaient donc fixés sur
la gouttière de la SM afin de réaliser ces relevés
en procédé cinématographique.Le véhicule
était soit projeté ou tiré sur une ligne définie.Il
était guidé par un rail de 80 m, un câble passant
au travers d’un mur relié à la SM en essai, de
l’autre coté, une voiture tractrice, très souvent
une DS dont le moteur avait subi les modifications indispensables
au bon déroulement de l’essai.
L’écrasement en fonction du temps et l’appréciation
de la vitesse étaient réalisés grâce à
des bandes noires verticales et horizontales apposées sur la
carosserie du véhicule .des caméras allemandes de marque
« FTALEX », avaient la possibiliter de nous donner 1000
images/secondes pendant un crash-test.Ces bandes nous permettaient
d’apprécier quelles étaient les premières
déformations de la caisse.Les sondes et autres jauges électroniques
arrivèrent bien après, mais pour cette période
naissante de réalisation de tests, les moyens financiers et
équipements mis à notre disposition étaient des
plus limités.
Les points de mires, les repères et des lignes
de ruban plastique étaient journellement employés. Ils
étaient la base de nos relevés. Une indiscrétion
nous confirma que la société Peugeot avait les mêmes
problèmes et qu’ls employaient les mêmes caméras
à grand défilement, identiques à nos services.
MANNEQUINS ET PEAU DE CHAMOIS. En plus des essais de décélération
en Italie, ceux des absorbeurs d’énergie à Vélizy,
ou des comportements routiersau centre de la Ferté, nous avions
aussi réalisé des essais sur l’Autodrome de Montlhéry,
en région parisienne. A la fois sur l’anneau pour les
freinages, tenue de route et réglages moteurs, mais aussi afin
de tester la nouvelle technique des pare-brises collés de la
SM.
Des mannequins nous furent pr^tés afin que nous
puissions les projeter dans ces pare-brise aux caractéristiques
nouvelles. Voulant d’avantage apprécier les blessures
occasionnées sur les visages par des chocs provoqués,
nous avions collé de la peau de chamois sur les têtes
des mannequins. C’est le revêtement que nous avions trouvé,
approchant le plus la texture de la peau humaine !! cela peu paraître
anecdotique aujourd’hui, mais c’était à
l’époque l’une des solution mis en place , afin
de réaliser au mieux cet essai.Quant à la roue galette
dont Micheline proposa plusieurs modèle, le projet fut abandonné
car on ne savait que faire de la roue crevée.